Succès historique au Danemark (Plus grosse 1ère
semaine jamais enregistrée !), j'avais hâte de
jeter un oeil sur ce film.
Et il commence de la plus surprenante des façons : jetant
un regard virulent et violent, clairement accusateur, sur ces
ateliers asiatiques inhumains à la solde de riches entreprises
occidentales.
La suite sera beaucoup moins glorieuse : Mon ninja et
moi ne sera finalement qu'un cartoon de série
à base de famille recomposée mais pas franchement
réussie, d'enfant molesté à l'école
et par son grand "frère", gamin forcément
amoureux de la plus jolie fille de la classe, de chansons qui
vous feront saigner les oreilles (la traduction n'aidant sans
doute pas...), peuplée de ce genre de personnages qui
vous passent complètement au-dessus de la tête.
Avec ses petits airs de Toy story raté.
Et de Karate kid.
Adieu les ambitions premières, bonjour le traitement
impersonnel et terriblement encroûté : le film
se réduit à cette love story pathétique
et à l'antagonisme du héros avec le gros dur du
collège. Plombé d'une morale passe-partout ("il
faut affronter ses problèmes"), appuyé par
une démonstration vraiment peu engageante pour un film
qui part littéralement en sucette. Il suffit de voir
avec quelle improbable maladresse il développe le thème
de la vengeance (sic !) : le message risque d'en laisser plus
d'un fortement dubitatif... et les parents vont devoir ramer
sec pour donner une explication convaincante à cet état
de fait !
NOTE : 5 / 20