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Le monde perdu

Irwin ALLEN
(6-7)

L’histoire on la connaît par cœur et le film est d’un classicisme poli ; humour léger, belles images, promesses, expédition, exotisme, dangers. L’aventure au grand complet, à base de doutes scientifiques, d'expédition hasardeuse, d'équipe avec représentation de le gente féminine et de personnages assez grossiers. Un film propre sur lui qui n’émerge pas du lot ni du genre "Film de dinos", plutôt long à démarrer -allourdi de bla-bla mollassons- et emballé de façon assez guindée et même fortement empâtée.
Une partie de campagne dans les règles dans un film de studio tout ce qu'il y a de plus kitsch, avec 3 gros lézards grimés en monstres jurassiques indigents, quelques légumes et deux araignées géantes pimentent le voyage ainsi qu’une peuplade préhistorique (permanentée), un traître et une destruction finale ; le tout pour un budget de 1,5 M$. Le remake désuet d’un classique qui fera bien d’autres petits.