Midnight
meat train |
(12) |
Une étrange intro qui nous appâte, nous
interpelle ; surtout lorsqu'elle est reliée à l'histoire
beaucoup plus commune d'un photographe d'art et de sa petite amie. Voici
un film urbain aux tonalités visuelles froides comme le fer, grises.
Tout comme le ton de l'oeuvre, très intriguante pour une banale
histoire de "tueur du métro" ; mais il est des films
qui valent mieux que leur pitch ! Tout basculera dans des scènes
de gore bien sentis, efficaces et douloureuses, deux histoires qui savent
comment avancer, évoluer et dont les liens de plus en plus étroits
resteront mystérieux jusqu'au dénoument ; ou presque. Même
si le fond paraît un peu usé, le long final est franchement
cocasse, dément, dramatique et les explications valent le détour
; pour n'être que floues et relancer de nombreuses interrogations.
C'est léché, décalé, halluciné et atypique
et ce film a le pouvoir de ne laisser que rarement le spectateur en retrait,
l'impliquant continuellement au film. |