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Messieurs les enfants

Pierre BOUTRON
(6-7)

Pas nouveau (il suffit de zapper ce soir là et de regarder « Big ») et franchement convenu : du Hollywood français. De la farce light auquel on a du mal à s’attacher. Pourquoi les petits parlent-ils « adultes » ? Pourquoi le physique change et le psyché aussi (travail des comédiens ?) ? Pourquoi les parents deviennent des stéréotypes d’enfants ? Bref, ça sent le syndrôme de l’anachronisme et ses travers. En plus, tout ça manque sincèrement d’unité. Non, pas moyen de s’attacher à ce produit standard qui carresse trop le spectateur sans titiller sa matière grise où ses émotions. Un film pour enfants à n’en point douter, balourd et réalisé, de toute évidence, par un adulte… mûr.