The mermaid

Alors que le cinéma meanstream chinois commence à traverser nos frontières, je le découvre et cherche depuis quelque temps à le définir... Et un mot vient de s'imposer à la vision de cette oeuvre méga-familiale et brassant très, très large : puéril. J'ai eu l'impression 1h30 durant que l'on avait donné 60 millions de dollars à un groupe d'enfants en jeune âge et laissez libre de faire, d'écrire tout du moins, le film qu'ils souhaitaient. Résultat ? Un film d'enfants : humour infantile qui se contente de vraiment peu, personnages ultra-cabotins et dont on a l'impression qu'ils ont peur que le spectateur ne comprenne pas le message qu'ils souhaitent faire passer ("Je suis méchant", "je suis en colère"...etc), FX poussifs et souvent indélicats, thématique écolo-naïve que l'on croirait sortie d'un film des années 50, histoire totalement prévisible et violence sans complexe. Accordons-leur la réussite de quelques gags (ceux des oursins, du 3ème tentacule -oui bon ça va...-, du ventilateur et du dessin de la sirène). Un version marine de Roméo et Juliette qui ferait passer Splash pour du S. Kubrick.