Menteur patenté : pas une vérité ne sort
de sa bouche.
Après une accroche religio-surprenante, il va falloir
dépasser le pitch, les facilités et nos attentes.
Et retomber sur les pieds mal crochetés de cette introduction.
Ça part d'une sacrément bonne idée (le
film est un remake) : des mensonges qui prennent vie et mettent
leur auteur face à la réalité de la vie
et à ses responsabilités, afin qu'il assume les
conséquences de ses actes et puisse s'en repentir. Clair.
Après l'installation un peu facile, l'épisode
contre-vérité trop attendu, on s'impatiente avec
cette trame pseudo-sociale toute écrite (même si
secouée par le petit twist final) qui nous conduit tout
droit vers une rupture de malédiction forcément
prévisible. Quand à la religiosité de tout
cela...
Au final Menteur manque d'idées, de
surprises (concentrées sur la dernière partie),
de déviances et même de rire (s) ; même si
le propre de ce film serait d'être une comédie
à tendances dramatiques. Il lui manque cette double ambition
scénaristique et cinématographique, celle que
l'on aperçoit lors de la scène d'accident de voiture,
accident évité de peu... par malchance ! 1h30
de cela et je criais au génie.
NOTE : 5 / 20