Entre les Transformers et les GI Joe,
y-a-t'il de la place pour Max Steel ? Certainement
: mais pas pour un millième film avec une famille monoparentale
qui déménage pour la 9ème fois (mais bizarrement
se trouve exactement à l'endroit qu'ils fuient !). Signe
qui ne trompe pas quant à un cruel manque d'imagination
concernant un héros qui était pourtant entièrement
à réinventer... Donc, par un beau matin d'été,
Max découvre qu'il possède des pouvoirs de merde
(mais qui s'avèreront utile en temps voulu), qu'il plait
à la première fille qu'il croise, qu'il va croiser
par hasard l'ex-acolyte de son scientifique de père et
que celui-ci va s'avèrer, à la toute fin, être
le bad guy du film (Oups ! J'ai spoilé...), qu'une espèce
de drone extra-terrestre le cherche et que le scénario
est vraiment bête à manger du foin. Bête,
sans une once d'originalité, insensé et plus limpide
qu'il veut bien essayer de nous le faire croire. La réalisation
est étriqué, agaçante à vouloir
être en "caméra à l'épaule"
lors des scènes dialoguées. Rien à sauver...
NOTE : 3 / 20