Un banquier coincé et assez maladroit avec les femmes
tombe sur un masque qui va lui permettre de se désinhiber
grave.
The mask se cache derrière la classique
histoire de super-héros gagnant ses pouvoirs par le biais
d'un objet magique ; ici doublé d'un méga hommage
au toons de Tex Avery & aux cartoons de notre enfance.
Le choix de couleurs pastelles, un humour qui sait -parfois-
dépasser les bornes (la capote, le pot d'échappement
dans le...), un héros grossier et à la personnalité
exubérante : voici le cocktail qui nous est proposé.
Un rôle taillé sur mesure pour un Jim Carrey en
roue libre, mais servant parfaitement le propos : le film évoquant
la représentation que l'on a de soit et des artifices
que l'on use, des masques que l'on porte pour jouer notre rôle
en société et parvenir à nos fins.
On aurait adoré un C. Russell moins coincé par
ses FX cartoonesques et plus inventif et fou dans sa mise en
scène (façon Sam Raimi, si vous voyez ce que je
veux dire...). De même on reste sidéré par
très, très les maigres enjeux délivrés
par les bad guys -sans même évoquer un super méchant
terriblement sous exploité- et un scénario maigrichon
au possible qui se meut en love story alors que les possibilités
étaient immenses. Déçu...
NOTE : 12 / 20