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Budget = 40 M$ |
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BOX OFFICE France = 329 / 12 367 -
69 000 - 157 000 entrées |
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BOX OFFICE USA = 5,4
/ 13,4 M$ |
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BOX OFFICE Monde = 34,9 M$ |
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Nous ne sommes pas près d'oublier Gabriel :
monstre tout droit sorti de ces films que l'on louait au vidéoclub
du coin, il y a quelques années. Une première séquence forte, puis Wan aligne une seconde scène bien trempée, originale dans le ton, formidablement bien balancée et réalisée au cordeau. Les interrogations fusent... le film est rudement bien lancé L'intrigue de met doucement en place : le cobaye entendrait-il se venger de ses créateurs ? Oui : mais le film prend un malin plaisir à surprendre à tout prix, toujours engaillardi d'une réalisation de velours, parfaitement élaborée, bénéficiant d'un grand soin apporté à la musique -on atteint parfois le sublime- et à la cinématographie, faussement doucâtre. Et Malignant de s'amuser avec les codes du genre, grâce à ce témoin spécial qui possède un étrange lien avec un tueur tout aussi étonnant, électrisant ; et une mise en image imaginative quant aux scènes de meurtres. Il est d'autant plus dommageable que quelques épines freinent nos ardeurs premières : un mystère qui révèle partiellement sa nature bien trop tôt, ne laissant jamais planer un éventuel doute sur la santé mentale de l'héroïne ; des explications qui ne nous contenteront pas totalement et quelques scènes en suspens (les derniers dialogues dans le commissariat, qui n'aboutissent à rien...), pas plus que cette fin commercialement ouverte, même si maligne. On regrettera aussi un ou deux effets qui passent difficilement à l'écran : celui mettant en scène la poupée numérique, censée remplacer ce tueur acrobatique et démembré. Et puis le film nous rappelle forcément un grand classique... si, si ! NOTE : 13-14 / 20 |
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