Ca commence plutôt Mal : Enlaidi de surcouches de FX
numériques, souligné avec les grosses bottes,
ennuyeuses au possible, du réalisateur du déjà
mauvais Pirates
des Caraïbes 5, ce Maléfique
2 n'était pas forcément attendu et, justement,
le résultat est à la hauteur.
A la mièvrerie première, au vouloir comique et
enchanteur, répond la méchanceté apparente
et grimaçante de Maléfique : sa dualité
lourdingue et faussement manipulée ne fait pourtant guère
illusion et, derrière un personnage indigne, se cache
une actrice qui n'est là que pour empocher son cachet.
En découle un scénario plombé à
une pseudo intrigue qui aurait mérité de rester
dans l'ombre ou n'être qu'une sombre menace, un secret
à dévoiler à la toute fin ; mais il est
évident que les auteurs ont joué la carte de la
sécurité et imaginer que les plus petits spectateurs
n'étaient pas assez fins pour comprendre un tel dénouement...
On déverse par dessus celà des effets à
effet hypnotiseur pour palier à un manque terrible d'imagination
et voici un triste spectacle, grossier, limpide, barbant et
totalement inutile, surtout quand les maigres idées de
développement de son univers sont franchement très
discutables. Transformant ce produit insipide en plaidoyer pour
la paix et le rapprochement des "races", peu éloquent,
ce nouveau Maléfique sent la bonne
conscience plus que le raffinement intellectuel. Et en plus
le final est très médiocre malgré l'ambition
de réécrire le conte originel et l'impression
d'être, à la toute fin, passé à côté
de quelque chose qui aurait pu être grandiose.
Juste pour le plaisir de voir Michele qui vole sans Mal la vedette
à Angelina.
NOTE : 5 / 20