Les
maitresses de Dracula |
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Auberge du fin fond de la campagne, routes bou (s) euses,
tonnerre à tout rompre, château lugubre, love story grasse
(love at first sight !), intrigue au raz des pâquerettes, un docteur
Van Helsing dont l'apparition et le rôle est risible, dialogues
pauvres et classicisme rigoureux et poussiéreux. Et ce n'est pas
la réalisation peu inspirée qui met du beurre dans les épinards.
Comme beaucoup de films du maître Fisher celui-ci est désuet
: mais cette fois ces charmes démodées n'opérent
pas, et ces "maitresses" sont sans doute ce qu'a fait de pire
le réalisateur ; l'abominable scène où la vampire
se lève de terre, se barre en courant avant de se transformer en
chauve-souris en plastique accompagné d'une musique organique...
énorme ! Ces vampires sont par ailleurs tous hilarants et les scènes
bastons... pitoyables, le prèche est totalement identique à
des dizaines de films du genre. On veut, on exige le retour de Christopher
!!! |