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La maison des 1 000 corps

Rob ZOMBIE
(5)

Hard rock et horreur font souvent bon ménage... mais pas toujours. Ici l'Amérique est une fois de plus profonde, les personnages tarés, la story basique et un petit air de "sex, gore and rock n' roll" matine le tout. Bref : un massacre à la tronçonneuse déconneur. Sauf que c'est vraiment branque, une espèce de rhapsodie d'images souvent indigestes, d'histoire diverses et multiples dont on se fout pour la plupart, entre la révérance et la maladresse d'un premier film, c'est trash (les tortures), violent (assez mais on a vu pire), assez drôle (les "Agatha Crispies" !) et finallement pas très gore... Le film tourne trop vite en rond, sent le mauvais trip mal retranscrit et reste somme toute banal et paradoxalement bien trop sage par rapport à nos attentes ! Les dernières séquences, dans l'antre du Dr Satan, nous montre ce qu'aurait dû être le film, son sujet, son centre névralgique... la note se serait envolée...

 

La critique des internautes
 

Premier film de Rob Zombie après avoir sévi dans musique avec son groupe et bossé sur pas mal de films , le bonhomme se lance à la réalisation , si ce premier film souffre de défauts notamment d'ordre mise en scéniques Zombie impose un univers et des personnages très Freak et un cinéma qui rend un hommage sincère au cinéma qu'il affectionne.
Dès lors si l'on peut reprocher à Zombie de trop utiliser les effets visuels et de montage issuent du clips qui n'apportent rien à son film au contraire même et à sa mise en scène de trop donner l'impression de se chercher on a aussi un réalisateur qui tente de développer un univers bien barré (et y arrive plutôt bien dans toute la première partie énorme), nous sort des personnages totalement cinglés avec qui il parvient presque à nous mettre en sympathie et le tout fait avec une passion évidente.
Ainsi si la première partie du film est juste démente car animée par de véritables malades mentaux comme le cinéma en produit de moins en moins et qu'elle parvient à s'éloigner de ses références, la deuxième sans être mauvaise freine un peu en se rapprochant davantage de ses modèles avec moins de talent.
Enfin ce film marque une première étape dans la carrière d'un cinéaste qui s'est largement amélioré par la suite et demeure une oeuvre de bonne qualité d'un metteur en scène loin d'être anodin.

NOTE : 14/20

UNKUT