Quand "Walking dead" rencontre Moi,
zombi : ce qui devait arrivé, arriva... Le réalisateur
s'attache à filmer la relation père / fille, usant
d'une métaphore concernant la "maladie" dégénératrice
de cette dernière. En fait c'est plus une chronique de
cette mort programmée, de cette contagion dans un monde
post-apocalyptique des plus réaliste, chronique portée
par un Arnie dans un rôle tout en nuance et qui lui va
comme un gant (voir Arnie pleurer et mourir...). Techniquement
c'est également du bel ouvrage : une photo grisâtre
du plus bel effet, monotone et douce, un réalisateur
au plus près de ses personnages, très inspiré,
un montage sensible et de belles scènes zombiesques mais
jamais folkloriques. C'est plus par son scénario que
le film pèche : la relation père / fille que j'évoquais
à du mal à véritablement vivre sur l'écran
: le rythme est peut-être un peu lent, le film peine à
avancer significativement en dehors de ce que l'on peut attendre
de lui et, surtout, on manquera d'empathie pour ces personnages
que l'on connaîitra bien trop peu : que pensent-ils ?
Que ressentent-ils ? Qui sont-ils vraiment ? Quel est leur passé
? Autant de réponses qui resteront trop dans la suggestion,
ce qui rend le film sans doute trop "technique". Même
si sur la fin on finit par s'attacher un peu à eux, le
drame se rapprochant,s'épaississant, même si c'est
une jolie histoire d'amour paternel, un drame humain, il manque
de force, nous touche sans nous surprendre jamais, ne sort pas
assez de son statut de "drame sur une maladie".
NOTE : 12 / 20