La
maison des fenêtres qui rient |
(15-16) |
Avati aurait du laisser parler ses images, c’est
un bon réalisateur mais les dialogues sont trop médiocres
et son goût pour la laideur devient vite maladif et vomitif. En
fait c’est dans le scénario, la photo et les personnages
que cette œuvre est intriguante et dérangeante. Un style très
« maison hantée » appuyé par l’étrangeté
(plan large dans une pièce sombre sur la lumière d’une
porte qui s’ouvre, le personnage est lancé au centre de cet
univers), un personnage qui se glisse dans un monde où tout semble
vivant. Le peintre fou est le centre névralgique de l’œuvre,
art pur, marginale et démente, totalement hors norme. Pour amateur
de film personnel et de climat étrange. |