Le
Lorax |
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Nos amis les arbres. Parabole sans doute pas assez piquante
sur la propension qu'ont les hommes à s'éloigner de plus
en plus de la nature, voir de la rejeter (sâle...), de la transformer
ou de l'exploiter (comme O'Hare et le Gaspilleur) afin de se faire du
fric avec, voir de la recréer à son image, tel un pitoyable
dieu égoiste. Une fable et un récit d'aventure assez bluffant,
une histoire à la logique implacable, drôle et sans conséquence
(les petits poissons qui prennent la place de ces personnages récurrents
de cartoons destinés aux enfants, tel que Scrat ou les Minions)...
car ça reste un peu trop "simple", ne cherchant jamais
la surprise qui permettrait au film d'atteindre un tout autre niveau,
se bornant et restant dans les rails de ce que l'on pouvait imaginer d'une
telle entreprise plutôt que de rechercher un brin de finesse. Le
Lorax du titre est par ailleurs sous-exploité au profit du véritable
héros et d'un anti-héros particulièrement passionnant.
Le film est même un peu gâché par la découverte
du déclencheur de l'histoire, guère logique : couper toust
les arbres allait forcément aboutir à une pénurie
alors que leur exploitation par des machines aurait permis de péréniser
l'entreprise... mais pas de faire ce film ! Le visuel est étonnant,
certe un peu flashy, mais terriblement original et cette ville artificielle
est fort évocatrice et merveilleusement déprimante. Renaud
s'avère être un réalisateur très performant. |
La critique des internautes |
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