Voici l'expression la plus simple -pour ne pas dire complètement
simplette- du cinéma fantastique : une femme odieuse
avec tout le monde (dont sa secrétaire), matérialiste
et sans amis va devoir littéralement revivre sa vie,
et surtout son enfance, revoir ses priorités et sa façon
de gérer son relationnel pour effacer le traumatisme
qui l'a conduit à ce qu'elle est. Tout est dit, presque
déjà filmé et on aurait vraiment tort de
se faire du mal et perdre son temps avec ce Little.
Sauf quand on est journaliste ciné...
Donc : on cause un brin sous la ceinture afin de justifier la
classification PG-13 et on n'évite pas le traitement
débile qui tente de mixer Le Diable s'habille
en Prada et 17 ans
encore (et autre Freaky
friday). Les acteurs surjouent et la réalisation
est l'expression la plus anémique qui soit de ce beau
métier. Une petite heure de cette punition et j'ai lâché
l'affaire... Peut-être uniquement destiné et éventuellement
apprécié par la gente féminine lors de
ses fameuses soirées "entre filles" ??? Non
!!
NOTE : 4 / 20