Liliom |
(15-16) |
Si le film, la première heure, accuse quelques
longueurs inutiles, il n’en reste pas moins « fantastique
». Lang nous décrit un personnage riche que l’on devine
bon à l’intérieur mais qui ne peut s’exprimer
que par la violence. L’œuvre est moins expressionniste que
ce à quoi on pouvait s’attendre mais les décors sont
somptueux ; le réalisateur est un peu étouffé par
les dialogues. La scène du paradis est digne d’anthologie
: ironique, belle, drôle et tendre. Musique fabuleuse comme les
acteurs et la photo. Moraliste et décapant. |