Avant R. Neville... Corman fait disparaitre la population mondiale (quelques minutes où l'oxygène se raréfie) et épargne les 3 seuls plongeurs de la planète. Il parvient d'ailleurs à nous attirer dans les mailles de son scénario... mais hélas, en bon cinéphile, nous reconnaitrons sans peine la trame d'un film sorti 5 ans plus tôt (Le monde, la chair, le diable). Il n'est pas mauvais en soit ce combat psychologique pour la dernière femme, surprenant pour un Corman plus enclin aux monstres caoutchouteux dans pareil contexte ; mais le film est, justement, parfaitement ennuyeux tant le scénario manque de rebondissement (comme le dit un protagoniste : "What's new ?", l'autre lui répond : "Not much"), la réflexion psycho en elle-même n'a rien de terriblement bouleversante mais reste assez juste pour ne pas sombrer dans le ridicule.