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The last girl
Colm McCARTHY
Budget = 4 M£
BOX OFFICE France = 334 / 16 484 - 60 000 - (111 000) entrées
BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = 2,9 M$
 

Passé le cap d'un titrage français une nouvelle fois absurde et ne rendant pas hommage au fond du sujet : mais de qui parle-t-on (Cf. la fin du film), ce petit film mérite grandement le coup d'oeil. L'histoire d'enfants, assurément pas comme les autres, dangereux, sujets de supposées expériences dans un univers carcéral militaire. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Pourquoi sont-ils là ? C'est une fois que la caméra s'aventurera à l'extérieur que les réponses seront partiellement données. Il s'agit encore d'un scénario qui va trop vite en besogne et ne fait pas forcément les bons choix, s'appuyant de tout son poids sur son personnage principal -véritable force et originalité du film, il est vrai- pour tenter d'aborder un sujet plus que rebattu sur un mode différent. Et pourtant, sitôt mis le nez à l'extérieur du complexe militaire, l'histoire va filer droit, reprendre les codes bien ancrés d'un genre à la mode : pour la majeure partie du film on ne pourra effacer cette impression de se retrouver dans un épisode classique de "Walking dead", même si mâtiné de quelques réflexions intéressantes sur la survie de l'espèce, le statut d'être humain...etc. La réalisation manque également de nous imerger, de nous faire ressentir la peur des personnages et le piège qui est le leur, même si elle nous réserve quelques moment louables. Alors que tirer de cette oeuvre ? Sous ses allures "indépendantes", on assiste à une série B qui mixe de nombreuses influences (un peu de "Je suis une légende", des monstres domestiqués vu chez Romero, de gros airs de "Body snatchers", un rien du "Village des damnés"...etc). Le film aurait pu encore épaissir son propos en répondant à quelques questions (pourquoi ces bébés ???) alors que le scénario va se limiter à des enjeux de survie dans un contexte apocalyptique ; et les make up sont même assez cheap. Mais la rengaine musicale est obsédante, le personnage principal reste la force, la colonne vertébrale de l'oeuvre, et il faut bien avouer que la fin est un immense moment de cinéma : dramatique et métaphorique : où comment la toute puissante humanité sombre.

NOTE : 13-14 / 20

La critique des internautes
 

 


NOTE : - / 20

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