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Là-haut
Pete DOCTER - Bob PETERSON
Budget = 175 M$
BOX OFFICE France = 3 381 / 259 214 - 1 301 000 - 4 515 000 entrées
BOX OFFICE USA = 68,1 / 293,0 M$
BOX OFFICE Monde = 735,1 M$
 

J'en rêvais, Pixar l'a... presque fait !
Qui n'a pas rêvé dans sa tendre enfance de tels voyages homériques et improbables, votre lit se métamorphosant en barque de fortune pour descendre une rivière torrentielle ou... s'envoler comme par enchantement ? Et si cet aspect du film est réussi je ne peux m'empêcher de penser que ce dernier s'est un peu fourvoyé, ou plutôt à casser la magie et la simplicité du propos en incluant des animaux (nous y reviendrons) aux capacités intellectuelles absurdes et des vieillards aux capacités physiques surhumaines, détournant le sujet (les sujets) au profit d'une vilaine concession au grand public, pervertissant l'action que l'on aurait adoré voir lors du voyage en Amérique du Sud, alors que celle-ci est pliée en une seule scène à demi-mémorable...
Mais cela ne fait pas de Là-haut un mauvais cru, bien au contraire : c'est un cartoon sensible qui ose aborder ou montrer des sujets un peu "crus", en tous les cas pas franchement enfantins (la mort, un peu de sang, un sujet profond que les enfants ne pourront percevoir) pour coller à une certaine réalité, faisant même un joli pied-de-nez -on y revient- aux animaux trop souvent crétinoïdes de chez Disney, la maison-mère : car ces chiens parlent uniquement grâce à la technologie humaine ! De même ce méchant, judicieux, qui trouve sa pleine justification, ainsi que sa place au panthéon, en voulant sauver à n'importe quel prix son honneur et laver l'opprobe qui lui a été faite par ses pairs ; lui qui avait tant besoin de reconnaissance...
La musique colle formidablement au tempo et aux thèmes du film, visuellement l'oeuvre et le travail sont complètement éblouissant. Et ce vieillard est décidément touchant, terriblement humain et tout en sensibilité, qui ne parvient pas à survivre dans un monde des plus froids -à l'image de ce chef des travaux atrocement muet et sans visage apparent, un rien inhumain- et qui cherche l'aventure pour finir par se poser la question suivante, mais essentielle : et si notre plus grand et plus beau voyage en tant qu'être humain était celui que l'on entreprenait et que l'on accomplissait avec l'être aimé (e) ? Oh oui !

NOTE : 15-16 / 20

La critique des internautes
 

 


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