Un voleur dans un conte médiéval fantastique.
Visuellement Ladyhawke (et je ne parle même
pas de la sublimissime et génialissime M. Pfeiffer) se
défend toujours aussi bien, la plupart du temps (certains
filtres optiques font quand même un peu tâche) et
Donner fait montre d'une grande expérience.
J'ai toujours beaucoup de réserve quant à la musique
électro / pop (la griffe Alan Parsons, qui avec son "Project"
avait cependant fait d'excellentes choses sur scène)
qui dénote et, plus que sembler inappropriée,
ne met jamais suffisamment en valeur les diverses séquences
notamment dans l'action.
Le scénario est mu par une surprenante et merveilleuse
légende : un bien mystérieux chevalier, un faucon,
un étrange femme qui apparaît la nuit venue. Et
deux amants qui jamais ne peuvent se croiser, se toucher sous
forme humaine, tout simplement et naturellement s'aimer. Définitivement
original, on nous conte une histoire d'amour tragique à
laquelle il manque toutefois une véritable énergie
scénaristique autre que cette chasse à l'homme,
du lyrisme également, une certaine prestance pour donner
au film une aura, un véritable envol.
NOTE : 12 / 20