Le roi de la jungle.
Kraven est un mercenaire aux capacités surhumaines, ayant la faculté de communiquer avec les animaux.
Kraven ressemble surtout une origin story marvelienne qui ne vous laissera jamais sans voix, sans l'ombre d'un message, étalée au gré d'une histoire d'un commun assoupissant et très grossièrement écrite (la transmission des pouvoirs, l'entraînement, le nouveau but, les méchants...etc), parfois même à la truelle.
Pourtant le film ne manque pas de points positifs, mais ils sont tous très mal appréhendés par le scénario : cette violence franche et sans une pointe d'humour, le portrait de cet humble redresseur de tort façon "Punisher", ce tout nouveau et extra Rhino, bien accompagné d'un autre super-méchant (que je ne connaissais pas...), cette intrigue assez diffuse mais qui lui va comme un gant, ces clins d'oeil (l'immatriculation d'un véhicule, l'appelation "caméléon" et une certaine peur des petites bêtes) et ces scènes d'action qui emportent l'adhésion. Tout comme ces deux formidables séquences finales.
Mais une fois de plus Sony se plante en faisant de Kraven le (presque) gentil qu'il n'est pas, et le film donne l'impression qu'il y a constamment quelque chose qui nous retienne de l'aimer : comme la mort complètement merdique et prévisible du bad guy.
NOTE : 10-11 / 20
