Je
suis un cyborg
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(6-7) |
Une réalisation hautement expressive et d'une belle élégance ; une photo lumineuse. Voilà pour la griffe de l'auteur. Etrange dès les premières minutes du film, jusque dans ses moindres tics (les écritures) et clairement orienté autour du thème de la folie. L'humour du film découlant de celui-ci : une femme se prend pour un cyborg et est internée dans un hôpital psychiatrique avec d'autres barjots de la même espèce. Mais voilà : le film se tasse faute de développer une intrigue solide et prenante, de continuer de capter notre attention ; c'est un patchwork mal agencé de petites touches de folie bien vite lassantes, voir agançantes. On se lasse tant que la suite, après une vingtaine de minutes seulement, se transforme en épreuve. Et ce ne sont pas deux massacres qui sauveront les meubles, ni les ébauches de scènes très poétiques (l'ouverture du couvercle du cyborg) ou la love story parfaitement décalée mais carrément noyées sous les délires évènementiels trop barrés et hors normes qui y changeront quoique ce soit. Beau... mais c'est tout. |
La critique des internautes |
NOTE : -/20 - |