Jason
et les argonautes |
(8-9) |
Un début plein d’excuses et de lourdeurs
: réalisation passive, comme souvent, scénario prétexte…
Alors que lui trouve-t-on à ce film ? Pourquoi marche-t-on ? C’est
le fantastique qui lui donne des soubressauts de vie (sauf pour l’Olympe
ringard et benêt). Souvent merveilleux, jamais ou trop rarement
surprenant, convenu même. Par contre toute l’originalité
et la magie tient aux effets spéciaux de maitre Harryhausen -la
tête de proue, le golem de bronze, l'Idres, les harpies, les squelettes
! ! !- tellement bien dessinés, animés qu’il s’en
dégage une force, cette intéraction avec le réel.
Du chef-d’œuvre… si bien que tout le monde s’est
reposé sur ses lauriers. Nous aussi, tient. |