Tout commence par une musique orchestrale et ténébreuse,
une photographie pastel appuyée, oscillant entre le rosâtre
et le bleuté. Le maestro promène sa caméra
sur les scènes avec élégance et emphase.
Cependant l'écriture est franchement bordélique,
certaines interrogations gênent la cohérence du
récit (pourquoi ne pas avoir fait disparaître plus
tôt le livre de la bibliothèque ?), des questions
trouvent, parfois, difficilement des réponses ; le film
s'avère n'être qu'une adjonction de séquences
mortelles pour plusieurs femmes -les 4 premiers crimes ne sont
que répétitions-, avec un lien ténu et
une histoire en filligramme. Ca fonctionne mais ça reste
très bancal, comme tout film d'atmosphère ayant
tendance à se traîner en longueur.
On retrouve devant la caméra un indémodable tueur
ganté, le sadisme du réalisateur fait toujours
son petit effet et, cette fois, il plonge plus volontier dans
le fantastique avec ses visions démonesques ; le labyrinthe
que constitue la maison est formidablement excitant et le traité
de démonologie présenté nous séduira
sans mal.
NOTE : 12 / 20