Monsieur et Madame sont donc inquiets.
Ils ont pourtant trouvé la maison de leur rêve
: une maison parfaite avec, à la cave, un conduit qui
mène à... des ennuis de couple
Dupieux nous propose cette fois une film sur... la curiosité
? Sauf qu'il évente son secret au bout de 10 mn. Du coup
il rebondit sur le temps qui passe et le vieillissement des
corps. Sur l'impossible.
Incroyable mais vrai est une fois de plus un
film à pitch, déconcertant s'il en est, incongru
(pas tellement plus que l'histoire d'un pneu tueur ou d'une
mouche géante, si on y réfléchit bien).
Sauf que le scénario à du mal à avancer
et son idée de base part... en couille. C'est exactement
ça. Et il frise le hors sujet, en tous les cas dans son
traitement.
Pour dire vrai je m'attendais à un film tournant autour
du "trou" et du pot et je suis... déconcerté.
Et assez largué. Parce qu'avec ce sujet universel de
la jeunesse éternelle (perdre son temps à rester
jeune), le film n'avance pourtant pas grand chose et laisse
notre curiosité sur le bord du scénario. D'autant
plus que les quelques 3600 descentes nécessaires au scénario
-et les 12 heures de décalage- sont beaucoup plus improbables
que tout le reste de l'histoire.
Et puis on se dit que tout cela n'est finalement, et encore
une fois, que du surréalisme et que l'on a passé
un assez bon moment.
NOTE : 10-11 / 20