Igor |
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Un univers qui n'est pas sans rappeller celui du maître
Burton... peuplé de créatures
complètement décalées et franchement sombres (mention
spéciale pour le fabuleux lapin suicidaire et l'homme invisible...
nu !), un immense hommage franc au mythe de Frankenstein qui met en avant
un Quasimodo bien intégré et ose les visuels dépareillés
ainsi qu'une certaine violence maitrisée (trou dans la tête,
cerveau apparent...etc) et quelques gags très adultes. Mais la
trame restera dans ses trop confortables rails : un concours avec un vainqueur
désigné et un méchant (plutôt bon par ailleurs),
une love story. Dommage que le scénario ne soit qu'à moitié
convaincant et il aurait mérité d'être plus solide,
plus poussé, plus incisif. |