Hurlements
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Si le film est réalisé avec un certain
style, si C. Lee cachetonne toujours admirablement, comme à son
habitude, la faute serait plutôt attribuée à un bien
très triste scénario, à des dialogues d'une pauvreté
affligeante (et je ne parle pas des chants d'invocation !), à de
personnages pas très loin de la débilité, à
un cruel manque de budget (entièrement bouffé par quelques
effets gore et autres fausses têtes malmenées) qui réduit
la plupart des FX au strict minimum ; j'en veux pour preuve les déguisements
de singes censé représenter fièrement nos loups-garous
préférés : risible ! Quant au reste il n'y a strictement
rien à sauver, sauf si votre kiff est de mater les nudies des 70's.
Voilà que cet opus 2 ouvre la voix à l'une des pires sagas
du cinéma horrifique (à la seule exception du 4ème),
effectuant le complet grand écart avec le petit chef-d'oeuvre originel
: du pur ciné Z très poilant et tout autant affligeant derrière
le sérieux affiché (Cf. les cérémonies grotesques). |