The
host |
(8-9) |
Saisissant de réalisme avec un vrai recul sur
son sujet. En plus de nous exposer des FX qui prouvent aisément
que, hors d'Hollywood, on peut atteindre la quasi-perfection (le feu final
restant un choix douteux...), le film sait être drôle et même
caustique, sans aucune pitié pour ses anti-héros et possédant
une âme politique sous-jacente (les américains foutant le
bordel, le faux virus prétexte...), bien que n'allant pas très
loin non plus. Mais c'est l'écriture même du scénario
qui entraine notre non-adhésion à ce beau film : un ventre
mou débordant, une histoire qui se traine, bafouille (la scène
de l'hopital, la recherche un peu lunatique, les captures à répétitions)
et, malgré l'envie évidente de varier les plaisirs, on ne
sait trop sur quel pied danser, entre la comédie, le drame, le
survival, le film de monstre, le film écolo. Ce n'est pas très
construit et le scénario coupe l'herbe sous les pieds de ses effets. |