Horribilis |
James
GUNN |
(8-9) |
Est-ce un nouveau direct-to-video sauvé des rayons
quelques mois durant ? Pas tout à fait... mais guère plus
! C'est surtout et avant tout -dans sa première partie, un sous-Blob
reconnaissable à ses ingrédients : l'action se déroule
à Ploucville, USA, on y voit un météore s'écraser,
un ET aussi belliqueux que visqueux (que l'on approchera même avec
un bâton !), un pseudo couple à priori improbable en lutte
contre ce virus de l'espace, des corps modulés à souhait
par les techniciens des SPFX et une franche déconnade ; mais ce
dernier trait est plus évident dans la seconde partie du film.
Pas bien plus fine que la première, mais sur ce ton parfois bien
senti on embraie sur un medley entre Slugs
et un film de zombies : entre gore et festival de FX dont l'énormité
rappellera aux amateurs un certain Screaming Mad George (Society),
une sorte de comédie horrifique dont on ne sait trop s'il faut
en rire (ça arrive...), en avoir peur (pas craspec, seulement gore...)
ou en pleurer (de honte ?). Un p'tit B plutôt léger et bienvenue. |