Y avait-il encore des choses à dire sur ce bon vieux
docteur Frankenstein ? Non.
Production Hammer Films, Les horreurs de Frankenstein
semble explorer la jeunesse et les études de Victor :
son caractère affirmé, son arrogance, son amour
des femmes, sa froideur, sa détermination, sa folie latente
et meurtrière. Avant d'en revenir aux essentiels, commodités
et autres stéréotypes. Avec en prime un assistant
un peu long au démarrage et, surtout, une relation antinomiques
et assez pimentées avec deux femmes.
Le second problème est que la réalisation y est
barbante, et pourtant il lui aurait fallut plus d'étincelles
car le scénario se borne à n'aborder le sujet
que de la plus linéaire et simpliste façon qui
soit. Déjà vu, le film retombe très vite
sur ses pieds : Victor cherche à donner la vie à
des morceaux de cadavres, contre toute loi et déontologie.
Rien de neuf, simplement de quoi bailler aux corneilles au gré
de scènes inutiles censées combler les vides d'une
histoire toute écrite.
Pure série B sans l'ombre d'un suspens où le but
par trop évident du pauvre spectateur semble n'être
que de voir entre 4 yeux la créature ; pas de chance
elle mettra 65 longues minutes à prendre vie... sous
les traits de David Prowse !
NOTE : 5 / 20