Gunner est un jeune garçon dont la mère est atteinte
de leucémie. Et il voudrait plus que tout la voir guérir
et surtout l'y aider : son chemin va alors croiser celui d'une
jeune fille et d'une légende.
Visuellement entre le conte Hollywoodien et le film indépendant,
travaillé et dessiné, The water man
aborde le thème de la mort et celui de sa difficile acceptation
par un enfant dans la fleur de l'âge. On pense inévitablement
à une version fantastique de Stand
by me : ici l'aventure prendra effectivement la
forme d'un conte moderne.
La principale force du scénario ce sont ces personnages
qui se détachent de l'intrigue : la mère fragile,
le père maladroit, le fils innocent ainsi que la jeune
asociale au passé trouble. C'est une œuvre où
chacun apprendra des autres : l'un gagnera en maturité,
l'autre en confiance en l'humanité. C'est également
et surtout une oeuvre qui évoque l'espoir que tout un
chacun possède au fond de soi, masqué par une
forme hideuse d'impuissance ; espoir soulevé par l'amour.
Même si le film ne nous surprendra jamais pleinement,
empruntant nombre de voies connues, s'il manque assurément
de teneur, il conservera toute notre attention grâce à
un petit je-ne-sais-quoi ; peut-être cette manière
vraiment habile de flirter subtilement avec le fantastique ?
NOTE : 13-14 / 20