Hiruko
the goblin |
(13-14) |
Plus traditionnel que ses Tetsuo,
il n’en reste pas moins efficace : Tsukamoto maitrise son art et
expose toute sa psychose ; Démon (merci Mr Raimi),
stigmates, lieu hanté, gore gerbeux, araignées monstrueuses...
autant de références mixées, digérées
et traitées de façon complètement originale, personnelle
et surprenante. Derrière tout celà on retrouve la froideur
des images de l’auteur, son univers cauchemardesque et grand-guignolesque
(le visage des victimes sur la peau brulée du héros, les
araignées volantes dont le corps est une tête humaine, les
auto-décapitation, les langues monstrueuses très chinoises...
Ajoutez une musique littéralement envoûtante et vous sortez
bien secoué. |