Exit le passé, bonjour le futur : sauf qu'ici l'alibi
science-fictionnel s'avère vite être une exécrable
option...
Le problème de l'ozone est donc à la base de cet
Highlander 2 ; et à partir de là
le scénario s'effondre avec le film, perdu qu'il est
sur la planète Zeist (WTF !! Toutes les séquences
sur la planète sont complètement absurdes), dans
des origines qui renient honteusement le film originel et sombrent
dans un ridicule indescriptible. Highlander 2
n'est que de la SF de bas étage, criblée d'enjeux
sans nul intérêts, aux FX ringards, à l'humour
maladroit, au méchant grotesque, aux dialogues qui tiennent
de la catastrophe et dont le scénario ne vaut guère
mieux (on exile McLeod... avant de décider d'aller le
tuer). On maquille sous d'épaisses couche d'effets et
d'anticipation sans âme pour, finalement et dans le fond,
faire un bis repetita sans ambition aucune.
Une suite à la hauteur de sa sinistre réputation
: une purge difficile à regarder, annoncant le désastre
que sera le reste de la saga ; Mulcahy se démène
comme il peut, noyé dans ce salmigondis scénaristique...
le début de la fin d'une carrière de génie.
D'une saga.
Triste.
NOTE : 4 / 20