Hercule
contre les vampires |
(8-9) |
L'un des premiers films de M. bava : et oui le monsieur
a même goûté au péplum ! Même si celui-là
est réalisé de façon approximative, voir un rien
rigide, mais avec cependant quelques éclairs de génie (le
beau baiser caché derrière un feu). Il y a surtout le charme
des vieilles peloches : les décors au parallélisme absolu,
les toiles tirées pour figurer les paysages en arrière-plan,
des FX d'un tout autre âge (mention spéciale au golem hallucinant
de ridicule et aux "vampires" guère vampiresques et volants,
dont les filins sont mal dissimulés ; sacré titrage français
!), un esthétisme très flashy, des acteurs déclamant
leur texte de manière surjouée, un méchant carnavalesque
(C. Lee) ainsi qu'un scénario limpide et assez caricatural bien
que plus remuant qu'à l'accoutumée (le schéma mission
- étapes - épreuves - victoire n'étant qu'une partie
de l'histoire). Le personnage comique est un petit plus et ces aventures
sont globalement charmantes, nous faisant retomber en enfance même
si aujourd'hui elles restent trop maigrichonnes et jamais vraiment convaincantes. |