Idée Ô combien séduisante : sur le papier.
Harold, personnage animé, va chercher son grand-père, porté disparu, dans le monde réel. Son arme secrète ? Un crayon violet qui lui permet de tout créer en le dessinant. Absolument tout.
Est-ce une bonne chose de parler à son enfant en bas âge à l'aide d'un langage "bébé" ? Adapté aux tout petits, Harold n'en demeure pas moins vraiment trop simpliste, et même un peu bête, à l'image de ces quelques exemples : transformer les animaux en êtres humains lorsqu'ils sortent du livre pour simplifier la prod' (l'un d'entre eux se comporte en humain, l'autre non...), transformer le héros en béta naïf (vu qu'il peut tout dessiner, il a connaissance de tout ce qui peut exister, non ?), transformer l'héroïne et son fils en caricatures Hollywoodiennes ennuyeuses, le bad guy en peau de chagrin, transformer l'intrigue en ligne (s) ennuyeuse (s), transformer le fond scénaristique en morale marshmallow et l'humour en gags faussement cartoonesques. Etaient-ce les meilleures options ??
Si Zachary Levi en fait des caisses, T. Reynolds est bien pire... et pour les accompagnateurs, c'est beaucoup moins exaltant que ça ne le paraît (ou qu'on ne l'espérait ?), le formidable concept étant réduit à sa plus simple expression, alors que les possibilités étaient absolument infinies et possiblement audacieuses. Simpliste.
NOTE : 6-7 / 20