Je vois des gens morts...
Max, Cujo, Baxter, Zoltan et compagnie ne boxent pas dans la même catégorie que Indy : celui-ci n'est pas dressé pour tuer mais pour sauver son maître des dangers d'une maison familiale hantée.
Le point éminemment fort de ce Good boy demeurera le point de vue adopté par le réalisateur : à savoir celui du chien ; la caméra traine au ras du sol et on ne verra jamais le visage des humains. Autre ambition du film : redéfinir le film de maison hantée via cet angle.
Et c'est à ce niveau que Good boy pèche : car le sujet est extrêmement mal exploité, résumé à de vulgaires apparitions récurrentes, répétitives, qui ne font jamais avancer l'intrigue ; d'ailleurs la seule intrigue proposée par le scénario restera sous-jacente : qui est ce fantôme et pourquoi est-il là ? Même si le film nous prend quelque peu à revers avec sa mise en scène très douce (pas évident de cacher le manque de moyens...), son montage du film est très maladroit, pas très fluide, avec une tendance à faire traîner un film (qui pourtant ne dure que 1h13 !) en nous maintenant toujours à distance de toute angoisse.
Good boy est une œuvre avec un concept fort mais qui aurait dû revisiter frontalement le genre ; jusqu'en sa toute fin qui manquera de nous surprendre...
NOTE : 10-11 / 20
