Le
géant de la steppe |
(8-9) |
Entre les péplums italiens et les super-héros
U.S. à l’idéologie pro-étatique un peu lourde
(stalinienne dans ce cas). Malgré la grande naïveté
du tout et un scénario pas toujours réjouissant (la happy
end est bien vite énoncée, inutile de trembler), le spectacle
est de taille : : une photo technicolor magnifique qui s’appuie
sur le côté « myrifique », des effets surprenants
(le démon souffleur est ALLUCINANT, la montagne humaine), des idées.
Par contre ça chante à tout va, le héros est encore
plus vaniteux que J.C. Van Damme, moins drôle et aussi bête
; son style didactique est très lourd (il énonce ses actions
à venir, les commente !) et les scénaristes lui apportent
tout à la demande ( !) : amour, victoire… Quelques pointes
d’humour débridées, une morale… douteuse (patriotisme,
beauté de la guerre, fraternité, héroïsme…
Beurk ! |