NY2K
1979 : celle qui portera l'Antéchrist nait. 20 ans plus tard l'humanité s'apprête à fêter l'an 2000 et l'avènement de Satan.
La fin des temps est un mélange assez bâtard d'actioner et de film fantastique où Schwarzenegger lutte contre le Diable à coup de flingue, ratant éminement tout semblant de réflexion sur la foi. De toutes façons Arnold se ferait gravement botter (brûler ?) les fesses par le Malin. Et dans ce sens le final semble peser des tonnes tant il est lourd et bancal.
Inutile de chercher un peu de subtilité là-dedans, l’artillerie lourde est de mise au dépens du scénario. Hollywood possède de très bons techniciens et certaines images font leur petit effet,
pour le reste on enchaîne les punchlines carambar, les superstitions sorties d'on ne sait où, la psycho
de cinéma, les banalités et la " happy end". Seules les scènes impliquant Gabriel Byrne et
les effets nous rappellent à l’ordre ; P. Hyams ayant encore de la ressource. C’est efficace
et très bête : le Diable possèdant les pouvoirs que lui confèrent
les scénaristes, les coïncidences étant toujours heureuses..
NOTE : 6-7 / 20