Feuillets
arrachés au livre de satan |
(17-18) |
Voici 4 films d’amour et de trahison décrivant
des faits historiques, réunis en une seule œuvre où
il n’y a peu de choses à dire si ce n’est des éloges.
Si le film se classe dans le rayon fantastique c’est grâce
au parti-pris de l’auteur, introduisant le Diable en tant que personnage
mythologique oeuvrant contre l’histoire et l’homme. D’ailleurs
la scène de disparition prouve le degré fabuleux de la chose.
La réalisation est, même si de pseudo critiques ne l’ont
pas vu, une véritable leçon de cinéma : plongée,
contre-plongée intenses que l’on ne retrouve pas assez souvent
en 1919 ; de beaux exemples de montages parallèles (l’homme
qui va dénoncer / les enfants qui font le procès du chat),
de montage alterné et surtout de changements d’angulation
fulgurants. Du travail d’orfèvre. Le jeu des acteurs délivre
une grande gamme d’émotions aidé par la formidable
dramaturgie du scénario (le 4ème étant peut-être
quelque peu embrouillé). Bref : il y avait finallement pas mal
de chose à dire. |