Le
fantôme de l'opéra |
(10-11) |
Si Lubin exploite merveilleusement bien l'espace qui
lui est alloué, il est un peu plus tendu lorsqu'il s'agit de filmer
des dialogues. Si l'on retrouve bel et bien le respect fondamental de
l'oeuvre de Leroux, la rivalité amoureuse (triplée dans
ce cas, pour un jeu amoureux et comique pas forcément bienvenu),
les grands thèmes (le mentor secret, l'artiste dépossédé),
le film est long : long à démarrer, un peu trop bavard au
détriment d'une aventure très allégée, les
numéros chantés (pas de Faust...) sont trop allongés.
Il y a de trop nombreuses libertés prises, un fantôme trop
effacé et pour lequel on a grand mal à éprouver cette
émotion contraire qui fait la force de l'oeuvre d'origine. |