Derrière ce titre singulier et mystérieux se
cache... des dessins extrêmement simples, presque désuets,
un ancrage chromatique basique et un conte touchant bien que,
de par sa particularité, laissant un poil de distance
entre lui et le spectateur. On y cause un brin politique, notamment
de cette fascination déraisonnable et déviante
pour l'exercice du pouvoir. Et naturalisme : cette nature, représentée
ici par le peuple ours, se soulevant face à la cruauté
sans limites de l'espèce humaine ; mais le film démontre
que, lorsque la nature singe les hommes, se plie à leur
volonté pour être exact, elle court à sa
perte...
Des ours qui recherchent un enfant kidnappé -et éventuellement
de quoi manger- face à un ignoble souverain va-t-en-guerre,
un magicien, des sangliers, des fantômes blancs, un troll,...
Tout ce beau monde, et bien plus, croiseront leur route dans
cette aventure retentissante, qui part dans tous les sens, très
bigarrée, déroutante, zigzagante, se cherchant
également un peu mais dont le ton reste unique. A découvrir.
NOTE : 10-11 / 20