Russell Crowe dans un film d'exorcisme ?
L'exorciste du Vatican nous présente la soixante-dixième famille de l'histoire du cinéma à déménager pour loger dans une vieille bicoque hantée. Ca commence bien... Le reste est pire !
Pourtant il s'agit de prime abord du récit d'un prêtre exorciste qui semble comprendre qu'il a souvent à faire à des fous plus qu'à des possédés par un quelconque démon. L'histoire d'un exorciste dont le Vatican voudrait se passer afin de se moderniser. Intéressant : sauf que le scénario va vite oublier ses quelques idées griffonnées en guise d'introduction pour s'engouffrer dans la facilité et la médiocrité.
Le film se refusant à faire monter le suspens et se vautrant illico dans le genre qu'il sert et dans ses pires travers, sans ciller une seconde. Sans l'ombre d'une personnalité ni d'une quelconque originalité : l'enfant possédé alité, le démon sans nom, les rictus et les insultes habituels, la gerbe et le cou à 180°, le lit mouvant... etc, le tout face à deux prêtres. Ni intense, ni provocateur, ni douloureux, usant de psychologie de bas étage et d'une absence réelle de réflexion théologique, L'exorciste du Vatican confond jump scares (peu efficace par ailleurs) et ambiance poisseuse . Et je ne ferai qu'évoquer un final bouffé par des FX grandiloquents et bouffis.
Quoi de neuf depuis le génie de W. Friedkin ? Depuis 50 ans ?? Rien. Strictement rien !!
NOTE : 5 / 20
