Evan se lance dans une ambitieuse carrière politique : dans une séquelle forcément casse-gueule sans Carrey.
Hors mis la légitimité d'une suite forcément
remise en doute, le tournant de celle-ci (plus question de pouvoir...
mais il fallait bien trouver autre chose) est un imbroglio politico-écolo-religieux qui oublie d'être aussi subtile que son modèle ; pour ne pas dire à quel point il peut être lourd. Nous avons pourtant affaire à un pur show Steve carell (avec son clin d'œil osé).
Ce film n'est rien de moins que divertissant et ne mérite, finalement, qu'à
moitié la volée de bois vert qu'il a reçu à sa sortie. Carell
s'en tire plutôt bien avec ce scénario complètement barge et, pour le coup, original (non ?),
biblique, léger et tiré par les cheveux, tantôt drôle,
tantôt too much, globalement couillon mais tout entier dédié
à un divertissement XXXXL qui atteint son paroxysme dans le déluge
final qui fera grand plaisir aux fans de films catastrophe. Pour peu que ceux-ci
n'y réfléchissent pas trop non plus...
Quant à la
pseudo morale, on s'en fiche, même si chacun y lira ce qu'il veut bien y lire : on n'est pas venu pour ça et de
toute façon et elle ne mange pas de pain (Changer le monde c'est
croire en Dieu plutôt qu'en nos politiciens). Shadyac s'en tire plutôt bien.
NOTE : 8-9 / 20