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Et après

Gilles BOURDOS
(12)

Les NDA (Expérience de mort proche) sont aussi fascinantes au cinéma que rares... mais le sujet est-il vraiment là ? On se prend assez vite dans l'engrenage du film, fort d'un intro choc, d'un parfum de mystère bien amené par le personnage du docteur, d'une certaine forme d'originalité et d'un sujet assez dérangeant, en tout les cas incommodant. Mais on attend le lancement véritable de l'intrigue, intrigue franchement un peu molle et qui donnera au film plus un air de discution sur l'au-delà et sur notre vie O combien fragile qu'un air de film franchement fantastique, développant le thème, justement, des NDA, ou une réflexion approfondi sur notre condiotion humaine, sur la religion ou tout autre sujet. Le film s'appuie trop sur sa toile de fond -la mort-, le "twist" nous parvenant sans grande conviction et nous laissant dubitatif. La réalisation est tout simplement excellente, aérienne et travaillée, la musique superbe et l'oeuvre reste touchante et empreinte d'une atmosphère assez personnelle.

 

La critique des internautes
 

Adaptation du Best-Seller de l’auteur Guillaume Musso , « Et Après » a la particularité d’être un film produit en France mais tourné en Anglais avec un réalisateur Français et un acteur principal Français mais un casting international puisqu’on note aussi la présence de John Malkovich et Evangeline Lilly , ambitieux sur le papier , le film est au final un échec malgré la présence de nombreuses qualités.
Le début du film est accrocheur et pendant une bonne partie du film on se prend au jeu ( peut-être la moitié du film ou un peu avant ) et on est intrigué par ce qui se passe . Le fait est que dès les premiers instants on est surpris par la qualité de la mise en scène et de la photographie , le travail sur l’image est très propre et Gilles Bourdos livre de vrais beaux plans ce qui n’est pas communs à tous les films qui sortent loin de là , des mouvements qui ont de la gueule , bref sa mise en scène manque pas de style et épaulé par Lee Ping Bing Mark directeur de la photographie ( « Millenium Mambo » de Hou Hsiao Hsien notamment ), les deux hommes prouvent qu’ils ont du talent c’est indéniable . Aussi la composition musicale d’Alexandre Desplat est très belle , une fois de plus on constate la régularité du compositeur Français à créer de superbes bandes-sons . Quand au casting Romain Duris et John Malkovich sont tous deux moyens , quelconque , sans être mauvais on sait tous simplement qu’ils sont tous deux capable de bien mieux , Evangeline Lilly quand à elle n’a pas grand-chose à défendre.
Mais là ou le bat blesse vraiment c’est du coté du scénario , n’ayant pas lu le livre j’ignore à quel degré il est fidèle mais au-delà de l’intrigue inintéressante , c’est le message naïf et lourdingue sur le sens de la vie qui agace et fait tomber le film du mauvais coté , cet aspect moralisateur est franchement déplaisant et la symbolique qui en ressort est plus bête que porteuse de sens , le film s’enlise au fur et à me sure dans une niaiserie que la qualité des images ne peut sauver.
Un film raté la faute à un matériau de base visiblement de mauvaise qualité , dommage quand on voit que formellement tout est au point.


NOTE : 9/20

UNKUT