Bienvenue en absurdie.
Il y a toujours ce joli crayonné et ses couleurs douces ocres.
Un prétexte scénaristique va pousser nos deux héros à se rendre dans le pays natal d'Ernest : la Charabïe. Kezako ?
C'est une belle aventure qui nous fait découvrir plus en avant le riche monde d'Ernest et Célestine, jusqu'en un pays où la musique est pour ainsi dire illégale, et les contrevenants pourchassés par les autorités et jetés en prison.
Le couplet sur la liberté, doublé d'encore quelques autres thèmes (l'héritage familial : beaucoup moins passionnant), certains clins d'œil bien sentis (l'affiche"Les Beartie boys") ne suffiront pas au film pour dépasser ni même égaler son illustre modèle. Faute d'aller plus en profondeur et de savoir que faire de son idée de départ : même si ce second opus demeure un bel appel à la résistance contre toutes privations de libertés élémentaires.
NOTE : 10-11 / 20