Un magicien raté fait l'acquisition d'un croco chanteur
(mais qui ne sait pas parler...) et ensemble ils montent un
spectacle : mais tout ne se déroulera pas comme prévu.
Alors il abandonne le pauvre animal à son triste sort.
Une famille qui récupère une bestiole en CGI ?
Après Paddington
et les Chipmunks
(et on pourrait remonter aux fameux dalmatiens), voici donc
le nouvel animal de compagnie à la mode. Enzo
est une oeuvrette hollywoodienne formatée pour les très
jeunes ados, déjà vu, sans l'ombre d'une idée
nouvelles et enchanteresse, et ne prenant qu'un seul risque
: celui de déplaire aux moins exigeants.
Banal depuis le voisin casse-noisette jusqu'à la moindre
caractéristique de cette famille mononucléaire
(enfant particulier et orphelin de mère, une belle-mère
stressée et light, un père effacé), en
passant par l'animal secret, l'humour forcément bon enfant
et des chansons lisses à n'en plus pouvoir. Un film anodin
jusqu'à la moindre parcelle de dialogues.
Mais ce n'est pas la seule raison que nous avons de bâiller
durant toute la séance : ce serait plutôt à
cause d'une absence remarquée d'intrigue et, donc, de
quoi se raccrocher au film au-delà de la rencontre du
jeune héros avec cet animal atypique (genre "Josh
et Enzo de croco"). N'évoquons même pas le
couplet manquant sur l'exploitation des animaux par l'homme...
Et encore je ne parle pas des chats numériques.
NOTE : 4 / 20