Les
enfants de Timpelbach |
(8-9) |
Un joli monde d'après guerre avec des enfants
(déjà) rois qui ne se plient plus aux exigences des adultes
et sont odieux ; ils se retrouveront seuls, en parfaite autonomie, afin
de redécouvrir le bonheur d'avoir des parents qui les aiment et
les encadrent. Le réalisateur déploie beaucoup d'énergie
visuelle, et de ce point de vue le film est une parfaite réussite
(il suffit de voir la photographie et les décors, ainsi que les
quelques effets assez soignés). Par contre nous resterons vraiment
très loin d'un livre / film tel que Sa majesté des mouches
où la société était réellement plongée
dans un chaos sans loi et les personnalités se révèlaient
pour mieux donner une analyse précise et ambitieuse de la société
que ces enfants-là représentait... Hélas ce sera
plutôt à Big city que l'on pensera : des dialogues jamais
léchés, des personnages sans aucune épaisseur (que
sait-on de "l'héroïne" principale...) et vraiment
banals, un scénario simplifié à l'extrême pour
un conte pas vraiment abouti. Bien sûr que ça se laisse suivre,
mais tout cela manque cruellement de surprises et de rebondissements,
de jolies scènes et d'idées telles que cet oiseau mécanique
et ce lance-patates. N. Bary : à suivre... |