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En eaux troubles
Budget = 130 M$
BOX OFFICE France = 1 472 / 149 393 - 711 000 - 1 623 000 entrées
BOX OFFICE USA = 45,4 / 145,4 M$
BOX OFFICE Monde = 530,2 M$
 

Deep blue sea.
On ne peut pas dire que l'on part avec tous les atouts en poches : un sous-genre rincé, couplé à une idée pour le moins saugrenue et une science approximative (en 2018 on confond des nuages de fond et un fond sous-marin...), doublé de dialogues qui envoient du lourd ("On est coincé ! ", crie la victime ; "Ne bougez pas !", lui répond le héros... Tu m'étonnes !)
Puis on embraie sur un scénario de facture méga classique : un héros qui traine son trauma (pas trop longtemps quand même), des présentation succinctes, une découverte extraordinaire qui débouche irrémédiablement sur un incident, un héros à convaincre (le doux hasard de l'ex-femme !), un sauvetage, une contre-attaque, un faux twist et une happy end ; merci quand même pour cette belle image finale qui se refuse à être un cliffhanger de bas étage.
Vous l'avez compris, on oscille entre la grosse série B à 130 M$ et l'actioner gentillement décérébré et aux dialogues pisseux, aux sentiments de cinéma et aux émotions chiquées, aux personnages survolés et à l'humour formaté pour un public chinois ; un film de requin qui n'innove jamais, ne surprend jamais (d'ailleurs Jason n'est absolument pas surpris de trouver un megalodon au fond de l'océan, à peine l'a-t-il vu). On aurait aimé un peu de renouveau.
De plus il est dommage de laisser ce joli jouet à ce vieux routard et yes man de Turteltaub : il se laisse porter par ses jump scare rarement efficaces et ses SPFX (très sympa au demeurant) sans marquer le film de son empreinte. Un film clairement à voir pour ses effets.
Effaçons un peu notre mine boudeuse face à un environnement marin / sous-marin attrayant mais sous-exploité, un Jason Statham plaisamment rigide, et une seconde partie avec le super meg (oups, j'ai spoiler) qui ne tient pas ses promesses puisqu'elle se transforme en remake aberrant ; un pareil monstre de facilement 5-6 mètres de haut qui attaque une plage -en eaux peu profondes, donc- avec pour seuls mets de maigres humains.
Et pourquoi les films de requins se doivent d'avoir des titrages français pas toujours heureux ?? (Jaws = Les dents de la mer - Deep blue sea = Peur bleue - The meg = En eaux troubles)...

NOTE : 6-7 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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