Débutant comme un documentaire sur le monde fascinant
des fourmis, bien avant B. Werber, H. G. Wells avait déjà
prédit leur emprise sur l'humanité.
On part d'un principe bien connu : ces pollueurs que sont les
hommes balancent quelques bidons forcément radioactifs
dans l'océan et ils vont récolter le fruit de
leur bêtise crasse...
Par le biais d'une visite sous la forme d'une balade en mer,
des promoteurs immobiliers véreux vont pousser leurs
clients à acheter des terrains au bord d'une plage, soit
disant paradisiaque, qui va se transformer en enfer.
Le microcosme des personnages s'avère bancal, pétri
dans des dialogues boueux et vite inintéressants, déterminant
héros / méchant / femme en péril. Pour
le reste ce sont des fourmis géantes qui bouffent des
hommes, à l'instar d'un célèbre requin
sorti 2 ans plus tôt. Les effets sont basiques mais efficaces
(incrustations et créatures mécaniques) et L'empire
des fourmis géantes reste un plaisir simple,
très simple, traversé de quelques jolis plans
bien que visuellement tristounet. Le scénario brasse
beaucoup de vent, faute de savoir quoi raconter, si ce ne sont
les pauvres vies de ses protagonistes, une dimension écolo
extrêmement légère et une aventure rectiligne
avec un embryon d'intrigue sur laquelle se greffe une musique
hermanienne : loin des promesses d'un titre évocateur
et de celle de son introduction.
Quant aux 10 dernières minutes...
NOTE : 8-9 / 20